Auteur – Compositeur – Interprète

Musicien dans l’âme, il vit le monde qui l’entoure et les compositions qu’il interprète avec la même intensité.
Ses textes et sa musique se marient pour créer à chaque nouvelle chanson un paysage différent, qui nous offre un regard teinté de noir sur le monde.

A propos de Le Dug

Après une pose musicale de plus de 20 ans J’ai repris mes activités musicales en 2023.

Le Dug est un projet acoustique solo, guitare chant, pop folk avec des textes en français. Il s’inscrit dans la continuité de ce que je proposais  sous le nom de « Pat Dugor » dans les années 2000.

Musiques en écoute

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Version Orchestrée

Version Acoustique

« Farandole », dépeint un monde fracturé, où l’argent et les apparences dictent les règles. Entre luxe clinquant et misère des ruelles, chacun cherche sa place dans une ronde sans fin. Les paroles tracent un portrait cru des illusions perdues, un instantané d’une société qui vacille.

Sa vie n’est pas la tienne, sa misère pas la même
Autre ennuis, autre remords
Du Ritz à nos tanières, l’argent roi et les belles manières
Envie d’un autre décor

Dehors les gens s’étonnent, dedans tous dégringolent
Ailleurs es ce différent
La lame grave sur la porte, rien à dire que le diable vous emporte
Pas vu pas pris

Tourne en rond la farandole, combine tordu et coup foireux
Les véreux sortent de leurs pommes, allez croque si tu en veux
Que reste-t-il dans ces cœurs vides, il n’y a plus de lumière qui scintille
Une couleur, celle de l’or

Quand tu n’as rien à offrir, on te claque la porte
Dehors le béton des villes et le regard des potes
Tourne en rond la farandole, combine tordu et coup foireux
Les véreux sortent de leurs pommes, allez croque si tu en veux,

Texte Patrice Dugornay


Version Orchestrée

Cette chanson se nomme en couleur » elle dénonce l’absurdité des guerres et l’oppression qu’elles perpétuent. La chanson donne à entendre la souffrance et la résilience des peuples, ainsi que la manière dont ces drames sont médiatisés parfois, étouffée sous les discours et les images formatées. Elle rappelle que les cicatrices de l’Histoire ne disparaissent pas, malgré le silence imposé. Des blessures qui, malheureusement, ne s’effacent jamais.

Un enfant reste dehors, la neige tombe depuis des heures
Un drap trop blanc recouvre les pleurs des yeux brouillés mouillés par la douleur.

Mauvais pressage dans cette fumée la folie des hommes a encore frappé
les deux hémisphères de cette pauvre terre oubliés.

Au détour d’une barricade, sans fleurs ils portent les couleurs
Au détour d’un terrain vague, tenue de gala le soir au vingt heures

La mort en couleur, la mort en couleur
Soumis, soumis le sang de l’histoire. Soumis, soumis le poids du savoir x2

Écoutez bien braves gens, se sont hommes femmes et enfants
qui remplissent les livres d’histoire, de carnages et puis d’espoir.
Écoutez ! bien braves gens, vous et moi on le sait bien
Quand on crève d’incertitude, le nord vaut bien le sud

Soumis, soumis dans le devoir
Soumis, Soumis comme une fourmi, coincée sous les pages d’un grimoire

L’homme qui s’éveille, l’enfant qui se gelait
Les yeux, mouillés, par le sommeil, n’oubliera jamais.

Texte Patrice Dugornay


Version Orchestrée

Version Acoustique

La plume et l’auteur rend hommage à Chester Himes, écrivain emblématique de la littérature noire. La chanson explore la complicité entre la plume et l’auteur, témoin et victime des récits qu’elle porte. Dans une ambiance sombre et cinématographique, elle plonge au cœur de Harlem, entre crime et désillusion. Chaque mot frappe comme un coup de feu, chaque phrase respire la fumée et la sueur. Ici, la littérature n’est pas un refuge, mais une arme prête à tirer.

Entre les doigts d’ébène de mister CHESTER HIMES
Je joue avec les peines comme on tripote un diam’s
Je me fais un sang d’encre quand je caresse la feuille
je coule dans son ventre la pâleur d’un cercueil.

Sur la dernière croisade de LEE GORDON »
je croque les stories board de « la reine des pommes »
Dans un vieux roman fleuve je noie les personnages
De truands et de pieuvre qui finissent dans la marge

Plume noire d’un auteur au rencard entre parenthèse x2 Refrain

Noir et blanc se mélange aux frontières de Harlem
en attendant qu’ça change, pour l’instant faut qu’ça saigne
Cynique et corrompu je suis le seul témoin
de l’âme du damné qui me tient dans sa main

Plume noire d’un auteur au rencard entre parenthèse x2 Refrain

De Jefferson city en passant par Cleveland
Je suis son seul ami je fais ce qu’il demande
Toutes les filles de la nuit ne peuvent rien contre moi
Tant que mon sang traduit des images sous ses doigts

Plume noire d’un auteur au rencard entre parenthèse x2 Refrain

Dans sa poche revolver aie ! je commence à fuir
IL va me mettre au vert, que c’est dur de mourir
Entre les doigts d’ébène de mister CHESTER HIMES
Je joue avec les peines comme on tripote un diam’s

Toutes les filles de la nuit ne peuvent rien contre moi, Tant que mon sang traduit des images sous ses doigts
J’étais la parenthèse qui transcrit le malaise, plume noire au rencard, d’un auteur au mitard

S’il braille, lâche-le » x 2

Texte de GEVREY Philippe


Version Orchestrée

Version Acoustique

Lucky Strike saisit un moment figé dans le temps : un auteur désabusé, cigarette au bec, qui lutte pour attraper ce fragile souffle de création. Face à la page blanche, il oscille entre amusement et incertitude, sans jamais vraiment abandonner la quête des mots justes. C’est le portrait intime d’un artiste tiraillé entre la résignation de ses doutes et l’envie tenace de continuer à écrire. Sa plume, presque vivante, s’interroge elle-même sur son avenir, suspendue entre l’espoir de renaître et le silence qui menace.

Au bout d’un lucky strike mal roulée, j’écoute la plume de mon ami glisser
Elle crise désabusée, sur le blanc du papier
Un jour j’irais le trouver, derrière des mots bien caché
Le passé n’a rien d’imparfait, le présent hait ce qu’il est

Toujours désabusé, sans jamais abuser
Regard amusé, parfois embarrassé il est x2

Quand le monde sera allégé, du poids de tes années
Continuera-t-elle à glisser, sur des montagnes de papier
Si elle crisse je lui pardonne, si tu glisses je réceptionne
Mais ne fuis pas sur mon buvard, sur mon buvard

Toujours désabusé, sans jamais abuser
Regard amusé, parfois embarrassé il est x2

Au bout d’un lucky strike mal roulée, j’écoutais la plume de mon ami glisser

Texte Patrice Dugornay


Version Acoustique

« J’aurais pu dire » évoque un univers flottant entre rêve et réalité, où les émotions se drapent de couleurs étranges et mouvantes. On y traverse des paysages intérieurs — rivières imaginaires, prairies symphoniques, parkings désertés — tous baignés d’une brume onirique. Les mots retenus deviennent des ombres qui frôlent l’amour sans l’atteindre. Chaque image ouvre une porte sur un monde déformé, presque magique, comme un film mental entre conte surréaliste et confidences murmurées.

J’aurais pu dire dans l’espoir, il y a comme des voyages, parcelles propres encore sans âge
Images folles et cervicales, multicolores et tropicales

J’aurais pu dire viens te baigner, au lit de mes rivières au soleil mauve de mes chimères
Sous les reflets d’argent on voit la couleur du temps

J’aurais pu dire, Je t’aime, mais je n’ose pas encore, matin, café, clarté, aurore
La symphonie des grandes prairies, sur les trottoirs de la folie

J’aurais pu dire, vas donc plus loin, que tes passions baisse les barrières de la raison
On n’a que la tendresse que l’on suscite, ce qu’il faut seulement, c’est faire très vite

J’aurais pu dire, mais les amours étant ce qu’elles sont Il n’y a ni message ni leçon
À promener un encensoir dans les parkings du désespoir.

J’aurais pu dire (bis)

Texte de GEVREY Philippe et Patrice Dugornay


Version Orchestrée

Version Acoustique

JOE est une chanson qui traverse les champs de bataille et les époques, entre la boue des tranchées de 14-18 et les forêts oppressantes du Vietnam. Elle évoque l’absurdité de la guerre, la peur, la folie, la violence qui reste clouée sur les visages, la mort qui frappe sans bruit, l’absurdité d’un monde où l’on avance dans la boue, jusqu’à ne plus savoir pourquoi.
Et puis un jour, tout s’arrête.
« Hé Joe… c’est fini. »

Sortir de la cage, avec la peur
Clouée sur les visages, la haine, la terreur

Première classe voyage, avec pour tout bagage
La mort accrochée à une fleur.

Tout devient futile, quand la vie si fragile
Ironie du sort, jeté juste un peu fort x2

Dans l’enfer juste en dessous, quand la raison devient folie
La faucheuse rôde partout, les saisons sombrent dans l’oubli

Dans la boue jusqu’aux genoux on avance ou on replie
Dans la boue juste en-dessous on meurt ou on survit

Tout devient futile, quand la vie si fragile
Ironie du sort, jeté juste un peu fort x2

Sortir de la cage, avec la peur
Clouée sur les visages, la haine, la terreur

À ce train d’enfer nos mémoires s’entrechoquent s’éparpillent à l’air et Finissent dans les
frocs pour enfin se taire

Filtrant les sons et les images, la mort vous cueille, sans un bruit x2

Hé Joe… c’est fini.

Texte Patrice Dugornay


Version Acoustique

Cette chanson raconte une histoire d’amour que le temps a doucement effacée. Deux êtres qui s’aimaient profondément, mais que la vie, l’oubli du quotidien et le manque d’attention ont fini par éloigner. Comme deux rails d’un même train : toujours côte à côte, mais incapables de se croiser. Sans cris, sans haine, juste la conscience tranquille d’un amour passé. Une séparation douce, presque sereine, portée par la mémoire de ce qui fut beau… et qui le reste, quelque part.

J’ai oublié de te dire, Je ne voulais pas te voir souffrir
Je crois que la passion c’est envolée, Que le temps nous à usé

J’ai oublié de croire, J’ai oublié qu’il y a de l’espoir
J’ai oublié de prendre le temps, J’ai oublié l’instant présent

Refrain
Je me souviens que l’on s’aimait
Que nous étions attentionnés
Que notre amour était si fort
Que je le ressens encore

J’ai oublié le quotidien, J’ai oublié le temps qui passe
J’ai oublié de te regarder, D’avoir envie de t’embrasser

J’ai oublié de te faire rire, De t’accompagner dans tes désirs
T’avais envie de liberté, J’ai oublié de t’écouter

Refrain

J’ai oublié de faire des efforts, J’ai oublié d’avoir des remords
J’ai oublié les gestes simples, J’ai oublié de te prendre la main

J’ai oublié de te dire je t’aime, J’ai oublié que tu étais ma reine
J’ai oublié ces beaux moments, J’ai oublié nos balades au printemps

Refrain

Nous étions comme les rails d’un train, Parallèle mais sur deux chemins
A ne plus pouvoir se croiser, Nous nous sommes éloignés

Refrain
On s’est quitté un beau matin
Sans amertume et sans chagrin
Reprendre le chemin de ta vie

Texte Patrice Dugornay


Version Acoustique

« Il y a des soirs où on attend quelqu’un… un ami, une présence… et c’est un verre qui arrive à la place. On se dit « c’est juste pour passer le temps », mais le temps s’arrête. Il vous réchauffe, vous fait croire que tout va bien, qu’il suffit d’un verre pour oublier… Et puis un autre… ». Parfois, la nuit s’assoit à côté de vous… Elle a le goût du whisky et le parfum des promesses qu’on ne tient pas. Elle vous parle doucement, comme une vieille amie, mais ses mots vous isolent. Et sans qu’on s’en rende compte, on danse avec sa meilleure ennemie. Cette chanson s’appelle LOVER.

Encore une bouteille après c’est fini
J’arrête dans une heure il est bientôt minuit
Encore un verre pour passer l’envie
Goût amer du dernier servi

Un verre de whisky posé sur la table
Plus d’appétit envie de boire
Attendre les pas des amis quand il se fait tard
Stopper le temps qui passe, pour qu’il redémarre

Croire que tous s’effacent et que je suis pénard
Une tasse de café prise dans un bar
Je m’en doute j ‘suis toujours en retard
J’y peux rien les rues me font des traquenards

Un verre de whisky posé sur la table, Plus d’appétit envie de boire
Attendre les pas des amis quand il se fait tard, Stopper le temps qui passe, pour qu’il redémarre

Toi ma meilleurs ennemie,
Tu m’as détourné de mes amis
Tu m’as laissé subtilement m’égarer
M’invitant à ne pas m’arrêter,

J’avais des mots pour dire que tous vas bien
Cruel parfois, pour ceux qui me voulait du bien.
Je ne pouvais pas vous écouté, et j’ai fini par m’oublier

Je suis perdu x2

Je suis perdu, un verre pour finir la soirée
Je suis perdu, un verre pour s’allumer
Je suis perdu, un verre pour rien changer
Je suis perdu, il faut m’oublier

Un verre de whisky posé sur la table, Plus d’appétit envie de boire
Attendre les pas des amis quand il se fait tard, Stopper le temps qui passe, pour qu’il redémarre

Texte Patrice Dugornay


Version Acoustique

La chanson explore l’immuable passage du temps et la difficulté à dévoiler ses sentiments.
Sur fond de désir fantasmé, la pluie devient métaphore des larmes qui voilent le regard.
Les paroles oscillent entre espoir et retenue, cherchant les mots pour briser le silence.
C’est une quête intime vers l’aveu amoureux, une ascension pour dépasser la peur.
Un voyage poétique derrière le rideau de pluie, à la recherche de lumière et de vérité.


La terre tourne, le monde bouge, et moi qui cherche comment faire
Regarder le ciel attendre toujours, se poser sur la terre
Attendre encore, attendre le jour, trouver les mots pour vous plaire
Pour vous déclamer mon amour, ouvrir mon coeur et ses chimères

Voir le monde dans vos yeux, voir le reflet de l’univers
Plonger dans ces reflets gris et bleu, et partager nos mystères

Je ne sais plus qui je suis, je dois aller plus haut
Passer derrière cette pluie qui tombe en rideau x2

Lever le voile sur ce regard, être le sujet de vos pensées
Rêver d’éveiller vos sentiments partager d’intimes moments
Savourer le goût de vos baisers sur mes lèvres
Et finir par s’enlacer, voir que le soleil se lève

Voir le monde dans vos yeux, voir le reflet de l’univers
Plonger dans ces reflets gris et bleu, et partager nos mystères

Je ne sais plus qui je suis, je dois aller plus haut
Passer derrière cette pluie qui tombe en rideau x2

Texte Patrice Dugornay


Version Acoustique

« Désert » peint un voyage immobile, où l’horizon brûlé par le soleil devient miroir intérieur. La chanson explore l’expérience intime d’un être face au désert, lieu aride et implacable où le temps s’étire. Dans cette solitude brûlante, les gestes deviennent dérisoires. Entre mirage et réalité, une voix appel voix appelle – peut-être guide, peut-être illusion. Le désert devient alors plus qu’un décor : un état d’âme, où se mêlent contemplation, quête de sens et fragilité humaine.

Je fais des ronds en lançant des pierres sur le sable du désert
Je suis là accroupi, attendant que le jour devienne nuit.
Fragile, fragile, juste un instant Aride, aride, la terre sous le soleil brûlant
Pas facile de tout changer Pas facile de tout laisser, maintenant

J’ai donné tout ce que j’avais, J’ai peiné tout ce que je pouvais, trop longtemps
(Refrain) Hé mec HE mec j’ai ce que tu cherches, ont y est presque, je t’attends x2

Attendre, attendre, que l’eau veuille tomber, Fragile, fragile, le travail d’une année.
J’ai marché longtemps pour tout voir, je suis même resté dans le noir ; sans boire

J’ai plus d’eau dans mon corps, JE crois bien que je m’évapore; lentement

(Refrain) Hé mec HE mec j’ai ce que tu cherches, ont y est presque, je t’attends x2

Hé mec je suis là dans le noir et ce n’est pas ce soir que tu me retrouveras
Hé mec regarde derrière toi ‘je n’y suis pas la vie c’est aussi fait comme ça
Hé mec le jour est la nuit le sable les dunes le vent et toi accroupi

(Refrain) Hé mec HE mec j’ai ce que tu cherches, ont y est presque, je t’attends x2

Maintenant seul assis; maintenant le jour est la nuit, maintenant

Je fais des ronds en lançant des pierres sur le sable du désert

Texte Patrice Dugornay


Version Orchestrée

« SOS cœur brisé” écrite après le décès de ma mère partie à l’âge de 54 ans. C’est un adieu intime, lucide et douloureux, à celle qui a choisi de partir avant que la vie ne l’épuise complètement. Entre douleur et dignité, les images sont simples mais poignantes : un dernier verre partagé, un reflet dans la glace, le poids du ciel qui écrase. La caméra suit lentement, comme un battement de cœur ralenti. Ceux qui restent affrontent l’absence et le silence, avec cette question lancinante : y a-t-il une vie après la mort ?

Je fais des ronds en lançant des pierres sur le sable du désert
Elle est passée de l’autre cote, des images plein la tête
Rien que du temps pour oublier, rien ne sera pareil
Ne plus pouvoir la regarder plonger dans le sommeil
Ne plus pouvoir supporter la lourdeur du ciel

refrain
Y a-t-il une vie après la mort SOS cœur brise
Y a-t-il une vie après la mort pas de réponse à te donner

Elle est passée de l’autre cote, pour ne plus souffrir
Pour ne pas ennuyer, pour ne pas ternir

Ne plus vouloir partager ce reflet dans la glace
Ne plus pouvoir porter le poids de la vie qui lasse

Refrain

Elle est passée de l’autre coté, tête haute et corps vide
Un dernier verre partager, juste avant de partir
Ne plus pouvoir parler, la bouche sèche l’œil humide
Une dame vient d’accoster de l’autre coté

Refrain

Rien que du temps pour oublier ce reflets dans la glace
Rien que du temps pour oublier le poids de la vie qui lasse
Rien que du temps pour oublier la lourdeur du ciel
Rien que du temps pour oublier plonger dans le sommeil

Rien que du temps pour oublier
Rien que du temps pour oublier

Texte Patrice Dugornay


Version Orchestrée

« Phil » est le portrait d’un ami chanteur et parolier dont le rêve s’est brisé sous le poids du destin.Dans le vide laissé par cet élan perdu, il a cherché comment continuer, comment passer à autre chose… sans jamais vraiment y parvenir. La chanson résonne comme un hommage à son combat intérieur, et à cette lumière éteinte trop tôt mais jamais oubliée.

Phil traine sa peine, sur les bords d’une scène
Mème plus motivé, a mettre des mots sur du papier
Phil égraine les semaines, sans que rien ne surprenne
Phil a longtemps cherche, comment oublier

Sans un mot sans un bruit le vide qui s’éveille
Vient d’arracher un cri a un songe qui sommeille

Tôt le matin, tard dans la nuit il reste toujours la
Avec un verre ou un ami avec les deux parfois

Phil rien n’est jamais pareil, le noir est ton soleil
Phil le monde te déçois dis moi ce que tu vois

Des jours des mois des semaines
Des jours des mois des semaines
Des jours des mois des semaines, sans que rien ne vienne

Phil raconte des histoires, des scenars toujours plus noirs
Phil a fermés les yeux, sur des rêves devenu vieux

Sans un mot sans un bruit le vide qui s’éveille
Vient d’arracher un cri a un songe qui sommeille

Töt le matin , tard dans la nuit il reste toujours la
Avec un verre ou un ami avec les deux parfois

Phil des mots qui te saignent
Comme du sang sur du papier
Phil des mots qui te blessent et qui te laisse, sur la table inanimée

Le noir est ton soleil, rien n’est jamais pareil

Texte Patrice Dugornay


Version Orchestrée

Un enfant erre parmi les ruines d’un monde décadent, marqué par la destruction. Les images de chaos et de ravages hantent sa mémoire comme une pellicule brisée. L’abondance d’autrefois avait bercé les consciences et endormi la méfiance. Mais les hommes, aveuglés, courent vers un horizon sombre ou ressurgissent les vieilles croyances. La déchirure finale révèle la trahison et la violence, engloutissant l’espoir et la raison.

Sur les cendres fumantes il reste l’enfant, des cités décadentes pas à pas, hésitant.
Une pellicule rayée développe les images, dans sa tête encombrée d’un immense ravage.

Refrain
En ces temps – la pourtant, la corne d’abondance
Coulait nonchalamment dans les ventres bien nés
Jaunie par l’habitude, endormant la méfiance
L’enfant des trahisons n’était pas encore né.

Des gens courent, affolés vers l’horizon blafard, au milieu de ce charnier cœur à cran, œil hagard.
Par-dessus les marais mirage en transparence, un visage apparait celui des vieilles croyances.

Refrain
En ces temps – la pourtant, la corne d’abondance
Coulait nonchalamment dans les ventres bien nés
Jaunie par l’habitude, endormant la méfiance
L’enfant des trahisons n’était pas encore né.

Derrière la clameur on perçoit la défiance, qui meurtri les cœurs et raille l’intelligence
La statue se déchire se froisse doucement, Comme un écran de cire et se noie dans le sang.

Refrain
En ces temps – la pourtant, la corne d’abondance
Coulait nonchalamment dans les ventres bien nés
Jaunie par l’habitude, endormant la méfiance
L’enfant des trahisons n’était pas encore né.

Texte Patrice Dugornay


Les prochaines dates
A venir…
Dates Passées
7/12/24
Léognan
Dans le cadre du Téléthon au Hall de Gascogne à 14 heures
6/12/24
Cambes
Théâtre Le Jonchet à 20 heures
12/10/24
Léognan
Café associatif Kawa Nhan
21/06/24
Talence
Fête de la musique